18 août 2008

Paris sera toujours Paris

A Paris, j'ai regardé la Seine scintiller au soleil, j'ai marché parmi les touristes, j’ai mangé dans un restau chinois tenu par un japonais (et pas l'inverse).
J’ai retrouvé mes réflexes de conduite instantanément, j’ai fait mes courses à Monoprix, j’ai pique-niqué à la Villette, j’ai pris le métro, j’ai garé la voiture avenue Secrétan.
Je suis allée acheter des cookies dans la galerie du Louvre, j’ai fait des chaises volantes aux Tuileries.
Je me suis assise sur un banc au soleil, j’ai fumé des cigarettes, j’ai retrouvé l’odeur de Thomas, le tissu rêche de sa chemise, la rugosité et la douceur de sa peau sous mes doigts.
J’ai mangé du fromage en terrasse, je suis allée me casser le nez chez Colette.
A Paris, j’ai vu ma famille, des amis et j’ai ri aux éclats.

Ne cherchons pas plus loin, le bonheur est bien là-bas.
Je crois que quand on naît parisien, on est parisien. Ca ne s’explique pas.
Je suis prête à retrouver les embouteillages et la chaleur du métro contre le bonheur de déambuler dans ces rues si… vivantes.

J’ai réalisé ce week-end, que je faisais partie de ces gens qui ont besoin de perdre les choses pour se rendre compte qu’elles sont si importantes. Je crois qu’il a fallu que je vienne jusqu’ici pour comprendre que ma vie était là-bas.

Je ne suis pas triste, je sais qu’il est impossible, financièrement parlant, de retrouver un appart’ parisien mais je crois que la solution n’est pas loin, qu’elle nous attend quelque part. Je crois que tout n’est qu’une question de temps.
Et laissez-moi croire que ça ne prendra pas tant de temps que ça finalement…