13.06 - 11h11

Au lit, en train de lire Delphine de Vigan en mangeant des chips.
Les enfants sont partis au marché avec Thomas.
Première bulle d'insouciance depuis des jours interminables où je n'ai passé mon temps qu'à pleurer.

Faisons les comptes.

Au final j'ai perdu des litres de larmes, des dizaines de soirées entre amis, des années entières de ma vie, des centaines de moments entre soeurs, des barbecues en famille, des soirées en amoureux.
J'ai manqué un nombre incalculable de films, j'ai perdu des moyens, j'ai dégringolé l'échelle sociale. J'ai loupé la neige sur l'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, les Buttes Chaumont, j'ai raté des expos et des milliers de petites choses futiles qui ne duraient qu'un temps, là-bas. J'ai fait une croix sur les vacances au ski et les we de dernière minute.
J'ai presque bousillé ma vie de couple, et n'ai même pas eu la possibilité de tenter la vie de famille.

6 mois, 2 jours, bientôt, il y a longtemps...

6 mois depuis le dernier message sur ce blog.
Depuis 2 jours, Thomas et moi recommençons à faire des projets communs.
Bientôt, nous saurons si le restaurant est enfin vendu.
Il y a longtemps que j'attends de rentrer et c'est peut-être pour cet été !

Un peu d'air

3h de marche, le nez au vent, dans les rues de Nantes ce matin : ça fait du bien !
J'étais comme un lion en cage ces derniers jours entre les révisions, la rage de dents de Côme et Clara égale à elle-même... Je n'en pouvais plus.
Je suis donc allée me balader avec la poussette, j'ai trouvé de l'Ariake (dernière boîte et peut-être plus jamais de réassort, vive la province) et mon fameux thé des Chérubins (il n'y en avait plus un gramme à la maison). J'ai d'ailleurs appris qu'il était possible de trouver ce thé ailleurs qu'à Nantes puisque ce n'était pas un mélange exclusif de la boutique que je fréquente ! Ca me met en joie de savoir que de retour à Paris, j'arriverai toujours à trouver les quelques trucs nantais dont je ne pourrais plus me passer :)

Côté restau : des visites, des demandes de renseignements, une âpre négociation qui s'éternise mais toujours rien de concrètement positif.
On attend... encore et encore.

Un couple de restaurateurs est a priori intéressé par notre bar à soupes.
J'imagine déjà : envoyer un préavis pour quitter notre appartement, en trouver un autre à Paris, trouver du travail, deux même, trouver une nourrice pour Côme et inscrire Clara dans une nouvelle école.
J'ai pensé à ça des milliers de fois et pourtant je sais que le jour où ça arrivera, j'aurai l'impression de sauter sans filet.
Exactement comme l'autre fois, il y a 4 ans déjà...

Noël : J - 10

Cette après-midi, la mère Noël n'a pas chômé...
La 1ère tournée de cadeaux est prête !

Qu'est-ce que j'aime

notre nouveau salon !
Petit coin repas pour soirée télé, canapé confortable pour surfer sur le web le portable sur les genoux, coin douillet pour lire avec une tasse de thé bien chaud et bien sucré...
Mmmm... c'est mon nouveau coin préféré !

Quand Maman est une gamine

Hier, Clara m'a dit dans la voiture :
"Maman, tu peux mettre la musique moins fort ? Côme dort."

Allez, je vais me faire un épisode de Gossip Girl en mangeant des Chamonix :)

On s'amuse sur Internet !

Trouvé ce matin : un petit logiciel qui transforme vos photos en polaroids, comme à l'ancienne. On peut même secouer la photo pour que les couleurs apparaissent plus vite :)

Enfin les vacances !

Finalement, partir sur un coup de tête était une drôlement bonne idée.
Mes parents ont pris Côme en charge les nuits : en voilà déjà deux que je fais complètes :)
La journée, la maison est emplie de rires et de cris, Clara joue avec Lou, je parle avec Julie.
Pas de repas à préparer, pas même le linge à laver, juste les enfants dont s'occuper.
L'essentiel.
Mercredi quand nous rentrerons, les batteries seront rechargées : en forme pour la rentrée ! Et Thomas sera reposé.
Drôlement bonne idée... :)

10 jours =

- 10 kg : l'accouchement est le régime le plus efficace que je connaisse :)

Ce matin dans dans le Picasso, seule après avoir déposé Thomas au resto, je me souviens de ce moment à Paris, dans le métro, où un gars aveugle chantait dans notre wagon "Hello" de Lionel Richie.
Comme nous étions heureux... et nous avions croisé ce petit vieux qui nous a arrêtés dans la rue pour parler à Thomas des étoiles dans mes yeux. La soirée s'était achevée dans notre resto italien préféré.
Plus tard nous avons choisi cette chanson pour ouvrir le bal à notre mariage.
Ce matin, seule dans le Picasso, j'ai le coeur tout gonflé de bonheur et je me dis "que de chemin parcouru"...

La blague

Quand j'étais à la maternité, mon dossier du CNAM est arrivé.
Mon année universitaire commence... lundi !
La Blague...

Edit : ah non, apparemment, j'ai un répit jusqu'à vendredi pour réorganiser complètement ma vie avant de commencer les cours vendredi :)

J-3 avant d'être 4

Aujourd'hui, c'était la dernière après-midi seule avec Clara. J'en ai profité pour la laisser libre et la câliner. Pour lui expliquer et la câliner. Pour la coucher et la câliner.

Demain nous serons 3.
Lundi, je rentrerai à la maternité et mardi nous serons 4.

Aujourd'hui, j'ai mis quasiment tous mes vêtements de grossesse dans une housse qui descendra demain à la cave, j'ai réorganisé mes tiroirs de commode, j'ai jeté ce que je ne mettrai plus, j'ai fait de jolies piles de sous-vêtements en rêvant au jour où je pourrai les remettre.
J'ai une impression très nette de nouveau départ. C'est drôle, ça ne m'avait pas du tout fait ça pour Clara.
Je crois que c'est parce que je connais la date. La plupart des gens me demandent si ça ne me dérange pas, si je ne suis pas angoissée... mais au contraire ! Moi qui adore les plannings, les échéances, les dates butoir : je suis sereine.
Je sais exactement quand va commencer l'après et je savoure ce privilège.
Je suis impatiente sans être survoltée.

Et parallèlement à cette fin de grossesse, j'attends avec envie de retrouver ma vie de femme.
J'ai hâte de voir ma courbe de poids s'inverser, hâte de m'acheter des chaussures et de jolis vêtements, hâte de fumer une cigarette sur mon balcon, hâte de pouvoir me mouvoir avec féminité...

J-3 avant le nouveau départ.

Il faut bien l'avouer...

Il est 21h15, l'appartement est propre et rangé.
Le linge étendu parfume la chambre, le sèche-linge ronronne dans le salon.
Clara est couchée depuis 1h environ. Elle a mangé un petit repas équilibré que nous avons cuisiné ensemble puis je lui ai lu une histoire de tortue jardinière et de gentil épouvantail.
Il est 21h15 et je suis couchée, l'ordinateur sur les genoux et une bande dessinée fraichement achetée posée sur l'oreiller.
Même si je n'aime pas cette vie de couple bien trop solitaire à mon goût, il faut l'avouer, parfois, des soirs comme celui-ci, je savoure ma liberté.

Eau de Javel, essence et cigarettes...

sont les 3 odeurs que je préfère en ce moment.
Je crois que cette grossesse m'a complètement perturbée, je respire à plein poumons dans le parking souterrain, passe mon temps libre à récurer l'appart' à la Javel et attends comme le messie le jour où enfin, je pourrai allumer une clope sur mon balcon.
Je n'ai jamais ressenti des envies d'odeur aussi fortes, c'est incompréhensible.

C'est reparti !

C'est presque un pèlerinage

Dîner en amoureux dans notre ancien quartier...
Il fait une chaleur étouffante.
Pause au bord du canal en attendant le dernier Woody Allen.
Demain, nous irons retrouver nos amis, nous promener dans Paris, dîner tous ensemble et rire autour d'une table basse dans un F2 vers République...

15.07.2009

Voilà.
Je crois qu'on y est.
J'ai nettoyé mon poste de travail (informatique), j'ai mis mes papiers dans la corbeille de recyclage, je vais terminer de réattribuer mes "dossiers en cours" aux pauvres gens qui eux ne peuvent pas s'enfuir de cet endroit.
Normalement, je devais terminer ma mission vendredi prochain (24.07) mais la grossesse est de plus en plus difficile.
Je suis épuisée, j'ai beaucoup de contractions et de fortes douleurs qui m'empêchent de rester assise ou debout trop longtemps.
J'ai rdv après-demain chez la gynéco pour mon suivi des 6 mois et cette fois, je sais que je ne refuserai pas l'arrêt de travail qu'elle m'a déjà proposé 2 fois.
Après tout, il ne faut pas faire n'importe quoi.
J'ai un peu de mal à accepter que cette grossesse se passe si différemment (et beaucoup moins bien) que la 1ère mais à quoi bon faire semblant pour un job qui n'est même pas le mien en plus ?
Je crois qu'il est temps de souffler. J'espère que la gynéco ne m'annoncera rien de trop important.
Mais je ne m'inquiète pas. C'est juste que ce bébé me demande plus de forces que le 1er.
A moins que ce ne soit justement parce qu'il y a déjà eu un 1er...

J'ai réservé le resto !

Lundi prochain c'est Libanais à Paris.
Balade sur les quais, plateau de fromages en terrasse, achat de bouquins chez Gibert...
J'ai hâte !
Ca me redonne le sourire, tiens :)

Contre le blues...

...la cuisine.
Ca fonctionne toujours.
C'est La solution.
Ce soir, j'ai pris le temps de faire un risotto aux asperges, Parmesan et jambon italien.
Je l'ai même joliment présenté dans des ramequins individuels...



C'est dire si la journée a été pourrie.

"Elle est où maman ?"

Maman, elle est sur les genoux, lessivée.
Maman va finir par commettre un infanticide ce week-end.
Maman est heureuse de savoir que le week-end prochain, elle s'évade 24 h seule, rejoindre des congénères qui la comprendront, la laisseront manger, dormir, faire l'idiote, sans réclamer quoi que ce soit...
Bref, Maman va vivre sa vie pendant une journée et ça c'est le pied !

Ce matin, je fais des croissants...

mais ils ont l'air bizarre !



Je reviens après la cuisson...

Chiffres clés

D'ici le 31 juillet, il reste :

- 8 semaines
- 57 jours réels
- 34 jours de travail
- 23 jours de repos

On va y arriver !

"J'espérais t'avoir cru quand tu disais qu'un jour on fuirait vers le nord comme deux amants perdus qui n'ont peur de rien puisqu'ils croient encore..."

6 ans !

"Ils en étaient déboussolés
De voir que l’on tenait quand même
Et nous les premiers étonnés de récolter
Ce que l'on sème..."

Sick...

Happy Laura coûte toujours 150 €...

Décompte

Plus que 77 jours avant la fin de ma mission !
Et seulement 45 de "travail"...
On y est presque !

Ce que j'aime le plus dans mon "travail" actuel, c'est le mercredi.
Le mercredi, il n'y a personne. Je suis dans un service de femmes qui ont toutes des enfants et qui restent à la maison ce jour de la semaine.
Le mercredi, il n'y a pas beaucoup de monde sur la route, je peux traîner un peu le matin.
Quand j'arrive, les couloirs sont déserts, les bureaux sont vides.
C'est le seul jour de la semaine où je ne suis pas obligée de faire semblant d'être occupée.
Je vaque à mes petites activités, je lis mes mails, je pense à mon avenir, je cherche des renseignements, j'écris à des gens que j'ai un peu négligés ces temps-ci, je fais des listes de choses à faire...
Les autres jours sont un calvaire : je n'ai pas de boulot mais il faut absolument que je donne "l'impression de".
Sinon, c'est mauvais pour l'image de l'équipe, on me l'a expliqué rapidement.
Je suis donc payée en tant qu'intérimaire depuis 11 mois et pour encore 2 mois à ne rien faire. Et ce n'est pas une façon de parler.
Au départ, je me disais "Moui, pourquoi pas, c'est toujours une paye à la fin du mois", au bout d'un an, je commence à être limite.
J'y vais à reculons le matin. Je planifie des activités et des week-end le plus souvent possible, j'essaye de m'échapper comme je peux mais je me sens coincée.
Tous les jours, je grise la date sur un calendrier Excel que j'ai eu le temps de réaliser et d'améliorer des dizaines de fois.
J'ai d'ailleurs un calendrier "décompte" des jours de travail restant avant la fin de ma mission, j'ai également un calendrier de prévision des jours fériés et des jours de récup' auquel j'ai le droit (oui, oui, j'ai des jours pour me reposer de ne rien faire) et un calendrier de grossesse sur lequel j'inscris tout un tas d'informations.
Un prisonnier, voilà ce que j'ai l'impression d'être. Je me dis parfois qu'en ces temps de crise, je ferais mieux de savourer l'instant... mais c'est impossible.
Cette inertie me déprime, me révolte même : je ne comprends pas cette façon de fonctionner. Encore moins depuis que je connais l'autre côté.
Celui où il faut travailler sans compter pour un semblant de paye incertain, jamais garanti.
Du coup, au lieu de me réjouir d'être là, au chaud, payée à ne rien faire, j'ai peur.
J'ai peur d'après. Après la mission, après le congé mat...
Je ne sais pas où l'on va puisque certaines données ne dépendent pas du tout de moi (vente du restaurant, réorientation de Thomas, lieu où l'un de nous trouvera du travail) et ça ne me convient pas.
J'ai besoin de projets concrets à court terme. Je suis comme ça. Depuis toujours.
Hier, je disais à Thomas "je crois que je suis à un tournant de ma vie".
Aujourd'hui, on est mercredi, j'ai du temps. Je vais chercher si une formation m'intéresse et si elle est envisageable dans un avenir proche.
Ce matin, j'ai pris le temps de chercher toutes les écoles maternelles de Nantes sur une carte. Demain, j'essayerai de les appeler pour savoir s'il est possible d'inscrire Clara à la rentrée prochaine.
Pour cela aussi, j'ai des doutes... C'est quoi le mieux ? Rester à la crèche en territoire conquis ? Aller de l'avant, vers l'école, les plus grands, à 2 ans 1/2 ? les problèmes de garde du mercredi ?
Et si nous rentrions à Paris l'année prochaine ? Vaudrait-il mieux que Clara fasse sa 1ère année là-bas ? Ou qu'elle ait déjà une expérience de l'école ici ?
C'est drôle parce que je disais hier à Magali, à propos d'une amie à elle que je ne connais pas : "A mon avis, elle s'angoisse pour rien, les enfants s'adaptent bien plus et bien plus vite que nous. On s'en fait une montagne, mais eux le vivent généralement bien finalement."
A bon entendeur... je ferais bien d'en prendre de la graine.
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Finalement on est jeudi, je n'ai plus pensé à poster ce message hier.
Je me suis laissée emporter par ma recherche de formation mais au final, je n'ai pas récolté beaucoup d'informations.
Je commence à savoir plus concrètement ce vers quoi j'aimerais m'orienter mais je ne trouve pas de formation adéquate envisageable (la donnée "en province avec deux enfants" n'aide pas beaucoup...).
J'aimerais concilier les deux domaines qui m'intéressent : mon orientation de base (littéraire) et les métiers du web qui m'attirent depuis quelques années maintenant. Il existe un boulot de concepteur-rédacteur qui a l'air de coller à ce que je cherche, sinon, il faudrait peut-être commencer par un diplôme d'infographie et m'orienter ensuite vers la com', mais ça me paraît un peu plus difficile...
Quoi qu'il en soit, ce sont des études de plusieurs années, il faut donc trouver un financement, voire une rémunération... Il faut que Thomas travaille. Que Clara et le bébé aient un mode de garde sûr.
L'idéal aurait été une formation délivrée par ce que les Universités appellent des "campus virtuels", c'est à dire une formation à distance avec des échanges profs/éleves et élèves/élèves via internet.
Et un vrai diplôme au bout.
Mais les formations de ce genre sont rares, chères et apparemment celle qui m'intéresserait n'existe pas encore.
Me voilà dans le flou. Peut-être encore plus qu'avant...

He he he...

Je fais des pâtes !!!

Oui, c'est vrai, ces photos sont floues, à contre-jour, de mauvaise qualité.
Mais mes bras sont fins.
C'est tout ce qui compte.

Et là... c'est le drame.

Je viens de faire des muffins selon la recette des Mandises (© Mc Donald).
Vous savez, les muffins aux pépites de chocolat avec un coeur de Nutella.



Le hic c'est que je ne peux pas démouler les 3 derniers !
...
En fait, je crois que cette histoire va se terminer à la barbare cuillère.

Les joies de la société de consommation

1) En ce moment, c'est euphorisant de faire son plein d'essence : 40 litres = 42 euros ! Ca donnerait presque envie de rouler plus...

2) Depuis quelques minutes, je suis l'heureuse propriétaire d'un sèche-linge.
Qui m'a coûté 500 €.
Il ne consomme pas beaucoup d'énergie.
...
Et il a une capacité de 9 kg.
...
Mais surtout...
Il a un hublot gris ! (et c'est trop beau !)

Hop ! hop ! hop !

Tout le monde au lit !

Instinct de propriété

A midi, je suis passée en coup de vent au resto et je suis tombée sur Rémi, le nouveau (plutôt très mignon) serveur.
Il me dit "Bonjour" et me fait la bise.
Du coup, Poum ! Thomas en sort de son monde parallèle (à savoir le boulot) et entreprend de nous présenter...
"Rémi" dit-il en désignant Rémi (oui, cette histoire est assez logique tout de même)
"Virginie" me présente-t-il.
Et, une fraction de seconde plus tard, il ajoute : "MA femme".

A bon entendeur... :)

Aujourd'hui c'est l'hiver.
Il fait un temps magnifique.
Vendredi, j'ai attrapé la grippe, j'ai passé un week-end épouvantable (fièvre, maux de tête et courbatures).
Mais j'ai tout de même fait deux trucs chouettes :
- je suis allée chez le coiffeur, me revoilà blonde !
- j'ai emmené Clara à la parade de Noël.
Notez l'aspect SuperMaman qui, même mourante, porte pendant 2 heures sa fille de 12 kilos, debout dans la nuit, pour qu'elle puisse voir le père Noël sur son char.
Mais être une SuperMaman samedi, ça valait le coup...
Ca valait le coup parce que je garderai pour longtemps un joli souvenir de cette petite tête blonde aux grands yeux équarquillés qui, fascinée par ce qu'elle voyait, se balançait sur mes épaules au rythme de la musique, applaudissait, demandait "d'autre ?" à chaque char pour savoir s'il y en avait un suivant.
Je garderai pour toujours un joli souvenir de ces yeux brillants, de cette peau si fine à la lumière des éclairages de la ville, de ce petit cou tendu pour voir les "sou-i" et autres bonhommes de neige.

Aujourd'hui c'est l'hiver, l'année est presque terminée.
Je me dis qu'il est temps de passer à autre chose.
Il est temps de prendre quelques jours pour nous, de déambuler dans Paris, de se laisser porter par nos envies, de voir nos amis, d'oublier le quotidien.
Cette année n'a pas vraiment été jolie, elle avait plutôt mal commencé et se termine encore plus mal... mais une nouvelle va pointer son nez.
C'est l'éternel recommencement.
Alors, je vais en profiter. Je vais profiter de cette nouvelle année comme d'une chance de recommencer, je vais remplacer les instants difficiles par de jolis moments.
Et tous ces jolis moments, je vais tâcher de ne pas les oublier.

Mais... Mais...

On dirait que c'est Noël !

La fin des haricots

On est lundi matin et j'espère de tout mon coeur que c'est une nouvelle semaine qui commence parce que je ne pense pas pouvoir supporter nerveusement une autre semaine comme celle qui vient de s'achever.
Accident de tram, enfant malade, mec qui me rentre volontairement dedans en voiture, ambiance pourrie au boulot, crise de nerfs samedi et... pour couronner le tout : cauchemars de retour.
J'ai rêvé au petit matin que je mangeais du homard. Mais qu'après en avoir mangé un morceau, je me rendais compte qu'il était toujours vivant. Sa queue était une aile de pigeon. Ca me dégoûtait.
Thomas a pris l'aile et l'a jetée dehors par la fenêtre de notre chambre puis il s'est rendu compte qu'il y avait aussi un gros poulpe vivant dans mon assiette.
Il l'a pris et l'a jeté par la fenêtre également. Il y avait un couple en bas de l'immeuble qui a réceptionné le poulpe et l'a renvoyé dans notre chambre avant que Thomas n'ait le temps de fermer la fenêtre.
Thomas l'a repris, l'a jeté à nouveau et le couple nous l'a renvoyé. Thomas n'arrivait jamais à fermer la fenêtre à temps, à chaque fois, le poulpe rentrait dans la chambre avant qu'il ne parvienne à fermer le fenêtre.
Je voulais l'aider mais je ne pouvais pas.
Je me suis réveillée.
Puis rendormie.
J'ai rêvé à nouveau.
Je voulais me lever et mais je ne pouvais pas. C'est mon double qui se levait parce que Clara appelait. J'essayais d'empêcher le double de sortir de la chambre parce que c'était un méchant double. On se battait.
On s'étranglait. Je ne pouvais plus respirer.
Quand j'arrive dans la chambre de Clara, le bébé n'était pas la Clara d'aujourd'hui, mais celle de l'année dernière. Elle suçotait des écouteurs reliés au portable de Thomas.
J'ai fini par effectivement me réveiller parce que Clara pleurait pour de vrai et qu'elle appelait "Papa... Papa..."

On peut dire que ça ne va pas très fort ? Oui, on peut.
J'ai les nerfs à fleur de peau. Je suis vraiment très angoissée mais je ne sais pas pourquoi.
Je suis fatiguée aussi. Ca fait trop longtemps que je n'ai pas eu de vacances. J'espère que les 4 jours de Noël vont me faire du bien.
Il faut vraiment que ça me fasse du bien parce que les prochaines vacances seront seulement en mars...
Je préviens tout le monde par avance : à Noël, je vais me comporter en petite princesse. Il est temps que l'on s'occupe de moi !

Drôle de début de matinée

Ce matin, avec Thomas, on parlait de notre avenir... avec tendresse.
Ce matin, avec Clara, on a pris l'ascenseur. Une fois arrivées dans le couloir du parking souterrain, je remarque qu'elle marche sur la pointe des pieds : on avait oublié ses chaussures !!
On a bien rigolé toutes les 2 :)
Dans la voiture, à la radio, on parle de Nirvana, ça me fait sourire, je me souviens de ma jeunesse où j'écoutais l'album Unplugged en boucle... je me dis qu'il faudra que je pense à retrouver l'album ce soir.
A la radio toujours, on parle de Tante Agathe et je me remémore la notre, à Carole et à moi... Notre tante imaginaire de Biarritz !
C'est marrant de penser que c'est là-bas que Julie va habiter...
Comme tout se recoupe parfois...

Non jamais...

"Non jamais, Ô grand jamais,
Regardez est-ce que je tremble ?
Non jamais, plutôt crever
Que laisser la vie me descendre !
Non jamais, Ô grand jamais...
La la la la la la..."

Je suis trop fière

Ce soir, c'est Versailles !
(sauf qu'on mange du Mafé)

La régression est toujours la solution

Demain, je pilote une audioconférence sur l'amiante.
Vendredi, je dois rendre un dossier méga complet sur l'apprentissage en France à EDF.

Alors ce soir, je me suis fait des coquillettes au Ketchup et aux toastinettes.
Au micro-onde.
Le tout avalé devant One Tree Hill.

Mon Dieu, ce que c'est bon.

Horoscope du jour

"Vous avez envie de faire réagir votre entourage, surtout pour vous amuser car vous vous ennuyez ferme."
Hi hi hi !C'est tellement moi :)

Hier soir en me couchant, j'ai trouvé sur l'oreiller, un petit paquet cadeau. C'était le thé au cacao dont on avait parlé. Avec un petit mot qui disait de ne pas oublier qu'il m'aimait... Je me suis endormie avec le sourire. Ce matin, je l'ai goûté : c'est délicieux !

À l'heure où j'écris, coincée dans ma voiture parce que tous les Nantais se sont donné rdv à la même heure sur la route de mon boulot, je n'ai pas perdu le sourire.

En plus, à la radio, Mika chante Relax juste pour moi :)

Toussaint

Aujourd'hui, c'est le 1er novembre.
Je me suis fait des coquillettes grillées à la poêle.
C'était mon petit hommage à moi.
Prends le comme un clin d'oeil, Tonton.

Ma liste au Père Noël

Alors, pour Noël, je voudrais :

- un sèche-linge (ça devient U-R-G-E-N-T)
- le DVD "Se souvenir des belles choses"
- une machine à pâtes (marque Atlas, il me semble, faudra que je vérifie) avec l'accessoire pour les ravioles (parce qu'hier j'ai mis un temps fou à les faire à la main avec le rouleau à pâtisserie et à les fourrer de Gorgonzola et jambon d'Aoste)

- éventuellement un réfrigérateur géant avec un congélateur intégré.

Je suis sûre que j'oublie plein de choses mais j'ai encore un peu de temps pour allonger ma liste :)

Nom d'une pipe...

J'ai réussi mes sushis !!

Bon, j'ai mis quasiment 3h et j'ai raté 2 fois la cuisson du riz (que j'ai donc jeté) (en revanche, maintenant, je maîtrise à mort les galettes de riz, hum... hum...)
Mais au final : ils sont bons et plutôt jolis.

Vous pouvez m'acclamer.

Ma cuisine autour du monde

Ce que j'aime dans la cuisine, c'est le pouvoir de tout changer, d'un jour sur l'autre, au gré des envies.
Le week-end dernier, j'ai fait des crêpes tout ce qu'il y a de plus local, et des cookies tout ce qu'il y a de plus américain.
Demain soir, je ferai des sushis et pour Noël c'est décidé, je commande une machine à pâtes pour faire des raviolis tout ce qu'il y a de plus sicilien...

Contre toute attente

J'ai passé une chouette après-midi.
J'ai fait quelque chose que je ne fais quasiment plus jamais : j'ai traîné dans les boutiques et les librairies, j'ai feuilleté plein de livres et acheté quelques cadeaux.
J'ai aussi offert quelques bricoles à Clara.
Ca fait du bien.
De retour à la maison, j'ai contemplé le contenu de mon petit panier... je vous fais partager :

La nuit, je vis aussi...

Je suis crevée.
J'ai fait de drôles de rêves cette nuit... des rêves où je devais rentrer des Pyrénées en train.
Je ratais le train et montais dans la voiture d'un mec qui finalement, allait à Montpellier.
Je me souviens que dans ce rêve, il y avait la scène de crime dont Julie a parlé sur son blog.
Il y avait deux filles que je connaissais. Je crois qu'il y avait Farida. Je ne me souviens plus de la deuxième.
On parlait de trajets en métro à Paris.
Je faisais une blague idiote en disant que Montparnasse, c'était direct de chez moi (genre, je sors de chez moi, je prends le TGV et en 2h j'y suis).
J'étais un peu mal à l'aise en me réveillant mais je ne sais pas trop pourquoi. Je crois que c'est parce que dans mon rêve, j'étais en retard, j'essayais d'empêcher les gens de faire des conneries et après je me retrouvais dans la mauvaise direction.

Hum...
A l'écrire là, c'est limpide en fait...

Il est temps à nouveau...

Hier soir, c'était baby-sitter, restaurant semi-gastronomique, jolis vêtements, ongles vernis et câlin sur fond de satin.
Nous fétions nos 2 ans de mariage avec une semaine de retard, ou la Saint Valentin avec 4 mois d'avance, ou rien du tout... juste être là, tous les deux...

Le dernier Woody Allen...

Si j'étais lesbienne, je serais amoureuse de Scarlett Johansson.
J'ai passé une super soirée.
J'ai loué les services d'une gentille baby-sitter. Clara était ravie d'avoir une nouvelle compagne de jeu.
J'ai rejoint Delphine plus vite que prévu, j'ai trouvé une place pour la voiture juste devant la FNAC.
On a mangé de bonnes crêpes en terrasse.
On a discuté de tout et n'importe quoi en riant.
On s'est installée dans des gros fauteuils en velours rouge pour voir Vicky Cristina Barcelona en VO.
J'ai écouté l'espagnol rugueux de Pénélope Cruz, je me suis laissée envoûtée par le son tout aussi rugueux de la guitare sèche.
Je crois que j'ai vu le baiser le plus érotique que j'ai jamais vu.
Je crois que c'est Javier qui m'a fait cet effet... A moins que ce ne soit Scarlett...
J'ai encore plus envie qu'avant d'aller à Barcelone.
On est sortie, il faisait encore bon, il y avait plein de monde dehors.
J'ai réalisé qu'on était vendredi et que demain c'est le week-end.
On s'est séparée en parlant de la prochaine fois...

A pile ou face...

J'en pleure de soulagement.
Les larmes coulent, mon coeur serré a l'air tout à coup d'avoir un peu plus de place.
Au moment où je m'y attendais le moins, il a dit oui.
Oui pour que nous allions dans la même direction, vers un avenir certes incertain mais vraiment commun.
Il a dit que j'étais jolie.
Qu'il m'aimait.
Il a dit qu'un jour on rentrerait.

Ca sent bon...

Ca sent la pomme chaude dans tout l'appart'.
Je suis en train de faire de la compote avec les pommes du jardin de mes parents.
Et ensuite, cookies ! Comme ça Clara aura un bon p'tit goûter entièrement "maison".

Ps : est-ce que je suis en train de me transformer en Bree Van de Kamp ?

La bonne voie

Ce matin dans la voiture : I'm still standing ! yeah, yeah, yeah...
Ce matin sur la balance : - 2 kg !
Ce matin dans le journal : Cancer : L'important n'est pas d'y parvenir absolument, mais de savoir que vous êtes réellement sur la bonne voie.

Et bien, je crois que, justement, on y est sur la bonne voie.

On the road again... I'm singing in the rain...

Ce matin, ça allait bof.
D'abord je me suis réveillée en larmes à 6h du matin parce que je venais de faire un cauchemar hyper-réaliste dans lequel Thomas me quittait pour une autre.
Au moment où je m'écroulais dans les bras de Fabien en disant que j'avais trop mal, je me suis réveillée parce que je ne pouvais plus respirer.
Bizarrement, après, j'ai eu quelques difficultés à retrouver : 1) mon calme, 2) le sommeil.

Quelque une heure et demi plus tard, Clara a hurlé "maman" 12000 fois d'affilée (et sans interruption) pour que je vienne la chercher dans son lit en moins d'1 mn 30, puis elle a chouiné parce que je ne préparais pas son biberon assez vite. (Faites des gosses, qu'ils disaient)

Ensuite on est parti en retard à la crèche parce que je ne trouvais pas les K-way.
Le K-way : accessoire IN-DIS-PEN-SABLE quand on vit en Loire-Atlantique.
Du coup, puisqu'on ne pouvait pas combiner poussette + vélo sans K-way alors qu'il pleuvait (j'ai déjà dit qu'il pleuvait souvent par ici ?), on a pris la voiture.
Je ne sais pas ce qu'il m'est passé par la tête.
La voiture...
30 mn d'embouteillages pour faire 2,5 km et ce n'est pas une métaphore.
Je vous laisse imaginer mon état nerveux.

Et puis tout à coup, alors que j'étais en train de maudire les forces obscures qui avaient oragnisé le complot "moi coincée derrière un bus depuis 5 mn + pluie incessante dans ce pays de m****", qu'entends-je à la radio ?
Hit the road, Jack !
En une fraction de seconde, j'ai revu ma petite soeur Caroline en train de chanter à tue-tête dans la maison en secouant ses petits cheveux (il faut la voir remuer la tête comme un Gooffy pour comprendre) :
"Hit the road, Jack, and don't you come back no more no more no more... Hit the road Jack, and don't you come back no more !".

Et là... le miracle de ce début de matinée qui tentait de battre le record du monde du début de matinée le plus pourri : j'ai souri !
(Et puis j'ai chanté à tue-tête aussi mais après tout ça ne risquait pas grand chose puisqu'il pleuvait déjà des cordes).

Le tourbillon de la vie

Ca y est, on est en septembre.
Aujourd'hui, c'est la rentrée des classes.
Il pleut, comme toujours à la rentrée des classes.
Clara a repris le chemin de sa crèche habituelle mais elle est chez les grands à présent.
Jeudi, quelqu'un vient visiter le restaurant.
Notre vie va encore changer... Bientôt...

C'est grisant de constater que rien ne s'arrête jamais.
La roue tourne, la vie tourbillonne et on suit le mouvement.
Moi... ça me plaît.

Hier soir, j'ai traîné sur internet puis j'ai fumé une cigarette sur le balcon.
J'ai changé les draps de notre lit, j'ai mis une superbe parure que je me suis fait offrir il y a quelques temps et que j'ai lavée avec une lessive au tilleul.
Quand je me suis couchée, les draps propres étaient rèches et sentaient bon.
J'ai bien dormi.
Ce matin, il fait un temps magnifique. Dans la voiture, The Mamas and The Papas entonnaient gaiement California Deamin'.
Arrivée au travail, on m'annonce que je pourrais prendre un jour ou deux à Noël.
Un intérimaire qui "célébrait" [:)] son départ est venu nous apporter des croissants.

Tout est parfait.

Depuis 2 mois, 2 semaines et 2 jours...

J'ai une nièce !
Oui, je sais, j'aurais pu le dire plus tôt mais bon, pour me faire pardonner je vous mets des images :)

Et de deux !

C'est la deuxième journée que je prends mon vélo pour aller travailler.
8 km par jour (dont 4 en montée) : je me sens une nouvelle personne :D

Je vous le dis tout de suite parce qu'il est probable que ça ne dure pas éternellement.
Faut pas exagérer non plus...

Paris sera toujours Paris

A Paris, j'ai regardé la Seine scintiller au soleil, j'ai marché parmi les touristes, j’ai mangé dans un restau chinois tenu par un japonais (et pas l'inverse).
J’ai retrouvé mes réflexes de conduite instantanément, j’ai fait mes courses à Monoprix, j’ai pique-niqué à la Villette, j’ai pris le métro, j’ai garé la voiture avenue Secrétan.
Je suis allée acheter des cookies dans la galerie du Louvre, j’ai fait des chaises volantes aux Tuileries.
Je me suis assise sur un banc au soleil, j’ai fumé des cigarettes, j’ai retrouvé l’odeur de Thomas, le tissu rêche de sa chemise, la rugosité et la douceur de sa peau sous mes doigts.
J’ai mangé du fromage en terrasse, je suis allée me casser le nez chez Colette.
A Paris, j’ai vu ma famille, des amis et j’ai ri aux éclats.

Ne cherchons pas plus loin, le bonheur est bien là-bas.
Je crois que quand on naît parisien, on est parisien. Ca ne s’explique pas.
Je suis prête à retrouver les embouteillages et la chaleur du métro contre le bonheur de déambuler dans ces rues si… vivantes.

J’ai réalisé ce week-end, que je faisais partie de ces gens qui ont besoin de perdre les choses pour se rendre compte qu’elles sont si importantes. Je crois qu’il a fallu que je vienne jusqu’ici pour comprendre que ma vie était là-bas.

Je ne suis pas triste, je sais qu’il est impossible, financièrement parlant, de retrouver un appart’ parisien mais je crois que la solution n’est pas loin, qu’elle nous attend quelque part. Je crois que tout n’est qu’une question de temps.
Et laissez-moi croire que ça ne prendra pas tant de temps que ça finalement…

Allergologue

Mercredi je vais chez un allergoloque.
Mais les allergologues soignent-ils les problèmes psychosomatiques ?
J'en doute...

A chaque émotion...

sa chanson.

Il y a toujours une chanson à la radio qui colle e-x-a-c-t-e-m-e-n-t à mon ressenti actuel.
Tout à l'heure en zappant un peu frénétiquement sur mon autoradio, je suis tombé sur Jacques (LE Jacques) qui chantait :

"Et je te le dis
Je n'irai pas plus loin
Mais je te préviens
J'irai pas à Paris
D'ailleurs j'ai horreur
De tous les flons flons
De la valse musette
Et de l'accordéeon"

On peut dire que j'ai pensé à Thomas.

Le premier jour du reste de ta vie

Si je n'avais que 2 mots, je dirais : Allez-y !

Mais j'en ai plus (des mots), du coup, je me permets d'ajouter que ce film m'a profondément touchée. Que j'ai ri aux blagues de Jacques Gamblin comme s'il était mon père et que j'ai pleuré face à l'incompréhension et au temps perdu comme s'il s'agissait de ma famille.
Mais c'est parce qu'en fait, il s'agit de ma famille.
De celle dans laquelle j'ai vécu, de celle que je suis en train de fonder.
Ce film est tout simplement mon histoire.
Ou la votre.

Tout à l'heure, j'ai laissé la télé allumée sur MTV pour avoir un fond sonore.
Et alors que j'allais préparer le dîner, j'entends les premières notes de Lili (U-turn de Aaron).
Du coup, je me suis plantée devant l'écran pour voir ce clip que je n'avais jamais vu alors que la chanson me tord les tripes à chaque fois que je l'entends.
Et bien, rien que de voir les images du clip (qui ne sont que des images du film), j'avais envie de pleurer.
Je ne sais pas si vous avez vu "Je vais bien, ne t'en fais pas" mais si ce n'est pas le cas préparez-vous à avoir la gorge nouée le jour où vous le regarderez.
Je m'aperçois que ce film a laissé son empreinte en moi.
Comme "Se souvenir des belles choses" qui m'a touchée comme si cette histoire était arrivée à certains de mes proches.

Et dans un autre genre, j'ai eu un soir l'idée lumineuse de dresser la table devant la télé pour regarder "Le Tombeau des Lucioles"...
Autant vous dire que même si nous avons passé une bien jolie soirée, on a terminé le repas les joues plutôt humides.

C'est la lose...

Je regarde "Objectif Bac" avec Clémentine Célarié et Luis Régo.
...
Et en plus c'est vrai :)

J'ai le bourdon

Ce matin, je ne voulais pas travailler, moins par fainéantise que parce que je voulais passer toute la journée avec Thomas au cas où ce serait la dernière.
Mais ce matin Thomas a dit non.

Ce matin, j'ai pris la voiture pour emmener Clara à la crèche, l'autoradio était programmé sur Nostalgie et Gilbert Bécaud criait que la solitude n'existe pas et qu'il pouvait rejoindre quand il voulait des milliers de gens à Woodstock qui sont ensemble pour oublier qu'ils sont tous seuls. Ensuite, le programmateur musical a enchaîné sans transistion sur Hotel California qui m'a rappelé que mes parents s'aimaient (?) depuis 31 ans. Je me suis demandé si eux aussi avaient eu des passages difficiles ou pas. Est-ce que tout le monde a parfois l'impression d'être vide et d'être seul ? Ou de ne pas être à la bonne place, au bon endroit, au bon moment. Ou est-ce que c'est moi ? Seulement moi...

J'ai déposé Clara à la crèche le coeur lourd et quand j'ai rallumé le moteur, France Gall a entonné :

"Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, vas,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste..."

Ne souriez pas, j'adorais cette chanson quand j'avais une quinzaine d'années. Je me rends compte qu'à force de l'écouter, le message est bien passé. A présent, je résiste tellement que je ne suis jamais heureuse.
Je suis un peu cynique surtout qu'en général, comme ce matin, quand j'entends cette chanson, je le prends au 1er degré et ça me fiche le bourdon.
Parce que j'ai bien l'impression que le matin je me lève sans savoir où je vais, et je réalise que la vie n'est pas là.

Je vais aller me laver les cheveux, ça me fait toujours du bien en cas de crise.
Avec un peu de chance, je vais réussir à pleurer et ça ira mieux après.
Je déteste quand tout est bloqué. Mes larmes et mon avenir.

Moi

J'ai un entretien vendredi.

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire !
Merci à tous ceux qui y ont pensé ! (et vous êtes nombreux :)

Je ne sais pas ce que j'ai...

Ca a commencé il y a quelques semaines avec cette histoire de faire mes propres yaourts.
Et puis, forcément, j'ai cherché des conseils sur le net et de fil en aiguille j'ai ressorti ma machine à pain.
J'ai fait une brioche, puis une deuxième, un pain à l'ail et maintenant, je ne veux plus qu'elle retourne dans le cellier.
Et puis, forcément, j'ai cherché des conseils sur le net et de fil en aiguille j'ai eu envie de faire du fromage.
Voilà donc que je fais cailler du lait dans mon salon en plein soleil.

Et le pire... c'est que je suis trop contente de moi !

Prévenez-moi quand vous penserez que je suis bizarre ;)

Dessine-moi un mouton

Actuellement, je lis Le Petit Prince à Thomas avant de dormir.

Ce sont de bien jolis moments...

Ce soir au menu...

Asperges vertes poêlées, Parmesan, jambon italien et yaourts "maison".

Miam !

(Notez que je ne parle des yaourts que parce que je suis fière comme un pou de faire mes propres yaourts)

Appel au peuple (ou message à mes fans)

Je suis dans mon lit et je pense à mon anniversaire. En fait j'y pense depuis ce matin.

J'ai passé la journée à me faire une liste mentale des cadeaux que j'aimerais recevoir jusqu'à ce que je réalise que les cadeaux avaient beaucoup plus de chances d'arriver jusqu'à moi si j'écrivais cette liste et que je la diffusais autour de moi. Voire mieux : si je l'éditais sur le web mondial !

Bref, trêve de tergiversations, voilà la liste (je suis sûre que vous piaffez d'impatience) :

- une pochette 'Petite Mendigotte' mais pas n'importe laquelle (ça c'est pour mettre la pression à celui qui la choisira),
- la tunique de chez Elle Passions,
- Mr. Bounce chez Colette,
- le badge de Pénélope toujours chez Colette,
- un suuuuuuuper grand sac à main,
- la DS.

Pour l'instant c'est tout (vous pouvez commencer à préparer vos sous).

Ps : et un harmonica.
Ps 2 : nan, j'rigole Gaor :)

Test Facebook

Je ne comprends ABSOLUMENT pas comment c'est possible, mais voilà le résultat :

Et après...

... qu'on ne vienne pas me dire que c'est moi qui exagère !

C'est parti !

Je retente la germination de noyau d'avocat.
S'il pousse, ce sera notre arbre. Planté le 25 mai.
Il paraît qu'il faut 7 à 8 ans avant qu'il donne des fruits, on en sera donc à 12 ou 13 ans de vie à deux, non d'ailleurs, à 3 ou 4 ou 5... parce que Clara sera déjà grande, et qu'elle aura certainement une ribambelle de petites soeurs...

Ce serait bien si ça marchait :)

Ps :

Ca alors ! Et on est le 25 mai !
C'est pas un signe, ça ?

5 ans !
Joyeux anniversaire !

Msn...

Je me souviens de ça :
Et je me souviens que je t'aime.

Pardon...      ♥

On y est presque ! On y est presque !

Je suis excitée comme une puce, comme dirait l'autre (ma mère en l'occurrence).
Les contractions commencent !
Bon, "on" n'est pas sûre mais c'est pas le sujet :)
Tu sais, petite Léa, on t'attend avec impatience ! Et même si tu ne t'appelles pas Léa, on t'attend quand même, hein ;)
Allez ! On y est presque !

On a bien ri...

... quand je me suis enfin souvenue d'où venait Jules (la tête à claques de la Nouvelle Star) !

Joyeux 1er mai à tous !

"Le bonheur c'est d'arriver à désirer ce qu'on a déjà..."

Un signe ?

J'ai répondu aussi honnêtement que possible à un test Facebook "Pour quelle ville française êtes vous faite ?"
La réponse en image :



Et hier, on a fêté l'enterrement de vie de jeune fille de Julie... à Paris.
Les quais, l'Hôtel de Ville, République, Bastille, Gare de l'Est, les théâtres, les restos, le monde, l'activité.
En plus, il faisait beau...

On se console comme on peut

J'ai pas de iPhone mais je peux poster des messages depuis mon portable. Chouette.

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Cet e-mail a été envoyé depuis un téléphone i-mode. Pour en savoir plus : http://www.imode.fr, rubrique E-mail

Les petits papiers

Alors que Julie retrouve les odeurs, je retrouve les papiers.
Au fond d'un sac avec quelques vieux objets que j'avais rapportés de là-bas.



J'avais acheté des fringues. C'est la dernière fois que je suis allé le voir.
Il allait vraiment mal et je culpabilise encore de n'être pas restée toute la journée dans sa chambre d'hôpital. Je regrette de ne pas lui avoir apporté de photos d'ici et de n'avoir eu sur moi qu'une carte de visite du restaurant.

C'était le 13 mai, il est mort le 20.

Moi, pour les 3 jours par an où il ne pleut pas à Nantes...

... j'ai un balcon !

:)

Moi... et mes petites bêtises

Ca fait des semaines que je voulais racheter des cigarettes.
Pas pour recommencer à fumer comme avant mais pour m'offrir un petit plaisir de temps en temps comme certains s'offrent un chocolat.
J'ai attendu... attendu... le bon moment, le bon endroit, l'envie et puis il y a quelques jours je suis entrée dans un tabac. Quand j'ai demandé un paquet de Camel Medium, j'étais persuadée que le buraliste (qui me connait un peu) allait me faire une réflexion. J'ai pris l'air le plus assuré possible, comme si j'avais 14 ans.
Et puis j'ai attendu à nouveau avec le paquet dans mon sac. Attendu le bon moment, le bon endroit, l'envie.
Puis je me suis dit que ça méritait un nouveau briquet mais que je n'achèterais un briquet que si j'en trouvais un qui me plaisait vraiment.
ET puis, cette après-midi, Thomas m'a dit : "On va à la fête ?"
"Ok, et je me fixe comme objectif de gagner un briquet à la carabine pour pouvoir fumer ma cigarette"
"Ok"
J'ai gagné le briquet.
En rentrant à la maison, j'ai déplacé le gros fauteuil en osier sur le balcon en plein soleil et je me suis installée comme avant, comme à Paris mais quand tout allait bien.
J'ai allumé ma cigarette et j'ai tiré 3 fois dessus. En me disant que la prochaine bouffée serait la bonne.
J'ai retrouvé le goût, je ne m'en souvenais plus.
Mais je n'ai pas retrouvé le plaisir.
Une envie de vomir m'a submergé, la fumée m'a tourné la tête.
J'ai écrasé la cigarette et je suis rentrée à l'intérieur, j'ai dit à Thomas en plaisantant que j'étais redevenue vierge de la cigarette.
Je suis tout de même un peu déçue que ce plaisir soit (à tout jamais ?) perdu.
Du coup, j'ai allumé l'ordinateur, je me suis fait un thé vert à la menthe très sucré dans ma tasse Barbapapa et je grignote un oeuf en chocolat au lait que ma belle-mère m'a envoyé à Pâques.
Retour au pays des Bisounours. La cool attitude "je fume une cigarette avec classe, les cheveux emmêlés devant un ciné d'Art et d'essai", c'est pas donné à tout le monde, que voulez-vous...

La vie des autres me fait rêver

"Tu devrais voir quelqu'un... c'est pas notre vie le problème."
Non, effectivement, ce n'est pas notre vie le problème, c'est moi.
Moi dans cette vie-là.
Je rêve de travailler dans un bureau, devant un ordinateur.
Je rêve de commencer à 9h et de terminer à 18h en me plaignant.
Je rêve de retourner au cinéma.
Je rêve de prendre une baby-sitter de temps en temps.
Je déteste ce que l'on vit. Même si je l'ai choisi.
Je n'ai pas choisi d'être seule tous les matins, tous les soirs, tous les week-ends.
Je n'ai pas choisi de manquer de tout, de tendresse, d'amour, de sexe, de temps, d'argent, de bonheur.
Je n'ai pas choisi d'être moi, jamais heureuse, toujours en quête de quelque chose de mieux, toujours en attente de plus tard.
Je rêve de futilité, d'insouciance.
J'aimerais marcher le long du canal Saint Martin, j'aimerais prendre un abonnement au MK2, j'aimerais aller chez Colette acheter un badge "Ma vie est tout à fait fascinante" mais je ne voudrais justement pas qu'elle le soit. Je voudrais une vie normale. Je voudrais un Iphone et des vêtements qui me vont. Parce que ça aussi c'est un problème ; je voudrais bien m'aimer un peu plus...

Je crois que c'est tout.

On m'a téléphoné

A suivre...

Les jours avec ?

En relisant un message plus bas je me dis que les jours avec, cette année, il va vraiment falloir les trouver.
Et les chercher.
Voire même les provoquer.
Mais peut-être que plus tard... je ne sais même pas exactement comment formuler cette phrase. Notre vie actuelle est tellement loin ce que je souhaite...
Tout à l'heure dans la voiture, j'écrivais "Avoir du temps ensemble, une vie sexuelle épanouie, avoir de l'argent, sortir, partir en vacances, en week-end. Fumer une cigarette. Voir ma famille, avoir des amis. Je veux une vie simple en fait, j'en peux plus de cette vie pourrie..."
Voilà qui résume globalement la situation.

Vous avez dit déménagement ?

Jour de chance ?

A J-10, je crois que nous venons de vivre le 1er jour de chance de l'année (il était temps...) :
- l'agence nous appelle pour nous dire de passer prendre les clés de l'appart', nous ferons la visite tout seuls, l'agent qui devait nous accompagner est malade. Du coup, on a pu prendre tout notre temps, tout mesurer, tout photographier, et même faire un film !
- Quelqu'un a téléphoné pour visiter notre appartement actuel et... c'est un parisien !
C'est plutôt bien parce que seul un parisien trouvera qu'un F2 à 600€ c'est pas cher :)
- La crèche accepte de faire des heures sup' pendant la semaine de travaux. Du coup, je ne serai pas obligée de donner un pinceau à Clara.
Comme quoi, il y aura peut-être aussi des "jours avec" cette année...

One tree hill ou ma drogue à moi

Ca y est !

La saison 5 est arrivée sur le net !
Je suis complètement euphorique !
Je viens de voir les 20 premières minutes du 1er épisode et je suis déjà en manque.
Mais un manque heureux, comme quand tu retrouves quelque chose que tu dégustes en souriant parce que tu sais qu'il y en aura encore après.
Comme quand tu lis Harry Potter. Et que tu sais qu'il y a 800 pages.
Mmmm ! J'adore ça...

Demain c'est la bonne ! (tant pis pour l'ours...)

Demain on visite un autre appart' et je ne sais pas pourquoi mais je le sens bien !
J'ai une bonne intuition, je me dis qu'il va être super.
C'est sûr, demain c'est la bonne !
Et tant pis s'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, j'aime vivre dangereusement ! :D

On prend les mêmes et on recommence !

Je publie ce message ici même si ça n'a rien à voir avec une belle chose dont il faudrait se souvenir, mais il faut bien que je vous explique la situation : j'ai "tout" perdu.
Ou presque.
En fait, c'est pas complètement perdu mais il va me falloir des heeeeeeeeeures de boulot pour tout récupérer ailleurs, tout remettre en orde, tout ré-héberger, etc...
Voila m'a planté.
Je n'ai plus accès à mes photos hébergées chez eux.
Et donc vous ne voyez plus aucune image ni ici ni sur le bébéblog.
Ouais. C'est ballot.
Je dois vous paraître incroyablement zen mais ne vous-y fiez pas ; le drame a surgi il y a déjà presque une semaine : j'ai eu le temps de me calmer... Et même de prendre une bonne résolution : pour cette nouvelle année, on change d'univers ! Se souvenir des belles choses va se refaire une beauté ! J'ai commencé à y travailler et je peux vous dire que ça va être terrible ! Oui oui, rien que ça.
Bon sur ce, il me reste des heeeeeeeeeures de boulot, donc je vous laisse et vous dis :
@ bientôt ! ;)

Suivante !

Et voilà.
C'est le dernier jour.
Dans moins de 8h, on entame 2008.
Pour clôturer l'année exactement comme elle s'est écoulée, aujourd'hui j'ai fait de la cuisine et j'ai cédé à l'appel du web : je me suis inscrite sur Facebook.
Je résistais, je résistais... j'ai craqué.
(Et je sens que je vais aller vérifier toutes les 10 minutes si j'ai de nouveaux amis.)

Voilà.
Une fin d'année tout à fait normale.
J'attends 2008 avec hâte ; des bonnes résolutions et des petits projets plein la tête.
Comme tous les ans.
Sauf que cette année, j'ai un peu plus hâte d'être demain.
Parce que cette année pour la première fois, je suis 3.
Demain, je récupère Clara.
Je vais la serrer dans mes bras, l'embrasser, certainement pleurer, et lui souhaiter une heureuse, drôle et douce année...
A demain mon bébé !

C'est aujourd'hui !!

Aujourd'hui Clara a 9 mois.
Aujourd'hui on sait si le bébé de Julie est un bébé fille ou un bébé garçon !
Aujourd'hui, c'est l'avant-veille des vacances de Noël !
(Et j'ai perdu 1 kilo. Bon, il en reste encore quelques uns, mais en voilà déjà 1 de parti !)

Petits plaisirs...

Gaminerie quand tu nous tiens...

Moi, en ce moment, j'attends Noël !

Le chocolat, c'est bon pour le moral.
Les macarons aussi d'ailleurs, mais j'ai pas de photo, je les ai mangés trop vite.

Un Bourriquet s'est caché dans la jungle.
Saurez-vous le retrouver ?

Mon appareil numérique a ressuscité !!

Je vais pouvoir reprendre des photos ! Plein !
Et mettre à jour ce blog plus souvent ! (hum hum...)

Le noir de cet hiver...

Pour comprendre la note qui suit, il faut avoir lu cette note-là, et avoir ri le midi avec Thomas à propos de ce qui est hype et de ce qui ne l'est pas.

Alors, voilà, moi, depuis 17h et des poussières, j'ai un nouveau téléphone.
Il est beau, il est plat, il a un clavier coulissant, un grand écran mais il n'est pas noir.

On peut dire que j'ai longuement hésité. Et que j'ai eu la chance de tomber sur un vendeur vraiment patient sympa qui a résisté à mes looooooooongues hésitations ("Je vais prendre celui-là. Non, plutôt celui-là ! Non, en fait... Je peux revoir le 1er ?"), sans émettre le moindre grognement, soupir ou autre remarque désobligeante.
Au bout d'une demie-heure (une vraie demie-heure), je me suis décidée.
Le vendeur souriait.
Et j'ai dit : "Mais il n'est pas noir..."
A cela, même le meilleur des commerciaux n'aurait rien pu répondre car, c'est un fait, ce téléphone est gris.
Le vendeur n'a pas perdu son sourire, je suis donc repartie avec mon téléphone et toutes mes dents.
Mais, j'avais un petit pincement. Vous savez la petite insatisfaction. Le détail qui emmerde. Le grain de sable comme diraient deux que je connais bien.

Et puis, je suis passée voir Thomas avant de rentrer à la maison.
Pour lui montrer LE téléphone.
Et lui préciser, bien entendu, la moue boudeuse : "Mais bon, il est gris..."
"Ben, nan, il est noir de cet hiver !"

J'ai retrouvé le sourire, mon téléphone est hype, je suis limite avant-gardiste, j'ai envie de m'acheter un it-bag et des low-boots.

2ème année : nous voilà !

Et voilà comment nous avons commencé notre 2ème année hier soir :

Aujourd'hui

C'est Noël !

Ou presque... Aujourd'hui, j'ai fait plein de petits cadeaux et je suis bien contente de moi :o)



Nb : et comme je ne sais pas tenir ma langue, j'ai écrit ce message aujourd'hui (4 octobre 2007 - 13h58) mais il ne sera publié que lorsque tout le monde aura reçu le sien !

Edit : Hi ! Hi ! C'est aujourd'hui !

Je suis désolée...

Cette nuit j'ai rêvé de tonton Gilles.
J'avais très envie de fumer. Mais personne n'était d'accord.
Je voyais tonton Gilles et je lui demandais une cigarette.
Il m'en tendait une sans hésiter. Je souriais et lui disais "Je vais le répéter que tu m'en as donnée une !", je riais et je lui sautais au cou parce que je savais que s'il avait dit oui sans réfléchir c'est parce que, lui, il était comme ça. Il a toujours été comme ça. Un enfant. Il faisait ses bêtises, partageait les nôtres, ne répétait jamais rien.
Avec lui, c'était la fête foraine, les cigarettes, sortir dans la rue quand il faisait nuit, avec lui, c'était les petits jeux à gratter à Noël, c'était le Rapido dans un café enfumé, c'était les coquillettes (trop) grillées...

Je suis tellement désolée de ne pas avoir été à ton enterrement...

Ca va mieux

Il fait beau, je suis beaucoup moins malade, ce matin on a fait du vélo tous les deux, j'ai (enfin) la carte d'accès pour les bébés nageurs, ma voiture a passé le contrôle technique du 1er coup !
Dimanche, ça fera un an.
On a prévu foie gras et tartare de saumon.
En fait, je l'aime quand même cette vie-là...

Hiiiiiiiiii !!! (bis repetita)

Je crois bien que lui là sur la photo (prise complètement par hasard par ma mère, qui - bien entendu - visait Clara, et que je n'ai remarquée qu'une fois le nez sur l'écran de l'ordinateur) :

Eh bien, c'est lui là :

C'est à dire Francois Vincentelli.
Lorenzo.
Dans Mystère.
Sur TF1.
Cet été.

Oui, je sais ce blog est en train de devenir un blog de midinette.
(On va b1tO ce kroir sur 1 skyblog ! lol ! MDR !)
(Hum hum...)
Mais bon, Lorenzo quoi... et à Nantes en plus ! C'est pas croyable.
En même temps, je n'ai aucune preuve que ce soit lui, hein... mais bon...

Rayon de soleil

Aujourd'hui, lors de la journée la plus pourrie de ma vie de commerçante, alors que j'hésitais entre "corde + tabouret" ou "baignoire + lame de rasoir" (tout en préparant la salade pour le service de midi : il ne faut jamais perdre de vue le service de midi quand on est un petit restaurateur...), Thomas s'est approché de moi et m'a demandé :
"Tu veux un petit rayon de soleil ? Un petit truc, hein, c'est pas grand chose"
et il me tend...

!!!

Pour un peu, je l'épouserais ! Ah non, tiens, c'est déjà fait !

Hiiiiiiiiii !!! (franchement, que dire de plus ?)

Mon 1er pain !

Franchement, il est pas trop beau ?

Clafouti

On pense à Ourson © Julie

Le hasard fait (toujours) bien les choses.
Tout à l'heure je pioche dans la boîte de gâteaux et sur lequel je tombe ?



Je ne t'oublie pas mon petit ourson ♥♥♥

Nouveau départ ?

Aujourd'hui il fait beau, hier on m'a dit que j'avais le droit de faire des abdos, l'été approche et j'ai vraiment envie de (re)trouver un corps qui me plaît.
Alors, ce matin, 3 séries de 20 abdos, et 4 séries de 20 pédalos. Ca a été un peu difficile mais bon, c'est un commencement.
Je suis motivée.
Le mois de juillet, c'est dans 38 jours ! Voilà l'été, voilà l'été !

Drôle de coïncidence !

En parcourant les archives récentes de Blog à part sur le site de France Inter, je suis tombée sur l'article concernant le blog d'un agriculteur en Bourgogne.
Intriguée par le fait qu'un agriculteur tienne un blog, je suis allée y jeter un oeil.
Et bien, non seulement, ça se passe dans le Morvan, mais le blogueur s'appelle Bernard.
Comme mon grand'père.
Du coup, ma curiosité a été piquée.
Et je suis contente de ma trouvaille parce que sur ce blog, hormis la vie à la ferme, l'auteur a dressé un petit glossaire du patois morvandiau.
J'ai reconnu quelques mots. Ca m'a rappelé mes grands'parents. Ou mon père parfois.
Ca me rappelle mon oncle.
Ca m'a fait sourire. Parce que ces mots ne sont pas que des mots. Ce sont des souvenirs. Des bons moments.

Je vous mets au défi de les traduire...
Biaude, beurdin, crâpiau, queuche, treuffe : à vous de jouer !

Désolée, j'ai été happée par la télé !

Est-ce que quelqu'un d'autre que moi est capable de regarder
- le Destin de Lisa
- Un contre 100
- la Roue de la Fortune
- les Simpson
- P.J
sans faire de pause et sans régresser mentalement ?

En ce moment, je ne fais qu'attendre. Je regarde South Park, RIS, les Vacances de l'Amour, Sous le Soleil.
Je lis des blogs.
Je dors.
Je mange un peu.

Qu'est-ce que c'est loooong !
Vivement que la petite soit là !
Mais bon, voyons le côté positif des choses : quand elle arrivera, je serai bien reposée...
J'espère tout de même qu'il me restera quelques neurones... :o)

Ce soir, Nina (cherchez pas, vous n'allez pas comprendre)

Donc, je disais, ce soir... on mange chinois en regardant Lost.
Comme dans les séries ou films américains.
Yeah !

Je ne suis pas particulièrement féministe mais je suis souvent blessée par tout un tas d'attitudes.
Je ne revendique quasiment jamais quoi que ce soit qui soit lié à mon sexe féminin, mais il est des choses qui me laissent triste ou indignée selon que je sois forte ou non ce jour-là.
Ce matin, sur un blog que je parcours régulièrement, j'ai lu ça.
Et ça m'a émue.
Pour de vrai.
Parce que de savoir qu'il existe quelque(s) homme(s) qui pense(nt) de cette façon, me touche et me fait reprendre espoir qu'un jour certaines choses changent...

Il est des miracles que nul ne peut expliquer...

On râle toujours que tout va mal, on ne dit jamais quand tout va bien.
J'en avais déjà parlé dans une note précédente.
Mais là, il faut bien que je le dise : bravo Club Internet !
J'ai reçu un SMS ce matin à 11h28 me disant : "Club Internet vous informe que votre TVbox vient de vous être envoyée aujourd'hui par colissimo N°XXX".
A 12h50, l'interphone retentit : "Mademoiselle ? C'est la Poste, j'ai un colis pour vous"
Vous devinez ? La TVbox.
Oui. Il est des jours où il se passe des choses incroyables.
Des jours où votre fournisseur d'accès réalise l'exploit de poster un colis à Créteil dans le 94 à 11h28 et que le colis arrive chez vous à Nantes dans le 44, soit 383 km plus loin, en 1h22 top chrono.
Moi, je dis : "Whaou !" (et accessoirement : "Yes ! J'ai enfin la télé !")

Le poulet le plus gras du monde

Jusqu'à ce matin, j'étais plutôt fière de moi, je n'avais pris "que" 9 kilos jusqu'ici.
Ce n'est pas parfait mais pour 7 mois 1/2 de grossesse, c'est plutôt bien.
Je me disais tout à l'heure qu'en gérant pas trop mal, je devrais arriver à +11 kilos à terme.
Mais, c'était sans compter le repas de ce soir.
J'ai fait un poulet façon Ally. Heu... pardon, façon Julie !
C'est à dire un poulet enduit d'huile végétale.
Décoré de morceaux de beurre ça et là.
Puis enduit de sauce crème fraîche + moutarde.
Oui, vous avez bien lu.
Et je l'ai réussi.
C'était extraordinaire.
J'ai donc dévoré à peu près la moitié du poulet et j'ai bien évidemment trempé mon pain frais dans la sauce quelques fois.
Je pense que rien que d'en parler, mon corps absorbe encore des calories.
Mais qu'est-ce que vous voulez ? On a été élevée comme ça. Au beurre et à la crème fraîche.
On n'est pourtant pas normand dans la famille...
Mais parfois, croyez-moi : le gras, y a qu'ça de vrai !
(Et ça c'est du slogan !)

Adrieeeeeeeeeeeenne !!!

Demain on va voir Rocky !! Demain on va voir Rocky !!

La Bonne Paye

Je me suis souvent dit que la vie n'était qu'un vaste jeu de société avec des coups de chance, quelques stratégies, pas mal de hasard, des alliances, des mauvaises cases avec parfois des retours en arrière, des prises de risques (ou pas)...
Je le pense toujours.
Aujourd'hui, on a tiré 2 cartes "Chance" (vous savez, les cartes roses) :
1) Réduction des impôts sur le revenu
2) Achat d'une poussette Trio (poussette + nacelle + siège auto + le sac à langer en cadeau) la moitié de son prix normal because promo à Carrefour qui ne durait que quelques jours (merci maman d'avoir relayé l'info jusqu'ici :o) 300 euros au lieu de 600, c'est toujours sympa comme réduction...)

Eh bien, les cartes "Chance", ça fait du bien quand on tombe dessus !
Surtout qu'hier c'était plutôt une carte "Caisse de communauté" (mais si vous savez, les cartes bleues) avec comme consigne de faire un chèque de 2500 euros au Trésor Public parce qu'en tant que gentils commerçants, on se doit de faire des dons réguliers à l'Etat...

Mais peu importe. La vie c'est ça. L'imprévu. Le tout est possible.
Et ça tombe bien, c'est exactement ce que j'aime.

Aujourd'hui ça fait 100...

100 jours depuis ce jour :